Voici une expression qui reflète très bien le travail de Clémentine Mélois.
En publiant « Chefs-d’œuvres littéraires » sur internet, l'artiste a vu sa notoriété 2.0 grandir en un clin d’œil (ou de clics). Une récente renommée somme toute légitime au vu de la qualité de ses projets !
Un recueil de "Vrilles", des "Dessous Fantaisie", un "Rêve d’évasion" ou encore une liste "Pour en finir avec la critique", l’artiste surprend et séduit.
Dans sa série "Chefs d’œuvres littéraires", Clémentine Mélois détourne les couvertures de classiques littéraires avec beaucoup d'humour. Un humour qui fait d'ailleurs l’unanimité.
"J'espère en effet m'adresser à tout le monde. Il me semble qu'il n'est pas nécessaire de dire toutes mes intentions, mes références et ce que je cherche à faire en faisant ce travail: chacun se l'approprie avec les références qui sont les siennes, et je trouve ça très bien qu'il y ait plusieurs niveaux de lecture."
Souvent interrogée sur l’aspect élitiste de son travail, il semblerait au contraire que l’artiste s’adresse à tous. Elle nous offre un joli mix entre une culture dite de masse et une autre plus "élitiste". Une vision très intéressante qui permet de se détacher de certains codes qui catégorisent et norment trop souvent notre rapport à la culture.
"Je tiens à l'idée de ne pas hiérarchiser les références, de pouvoir m'intéresser à Barthes et à Mac Gyver, aux situationnistes et au télé-achat, passer de l'un à l'autre dans une sorte de grand écart culturel que je trouve important de défendre, et qui me semble être dans l'air du temps."
Sa description de page facebook n'est probablement pas choisie par hasard : «Une ironie douce amère, parfois un peu d’impertinence, des eaux dormantes qu’il vaut mieux ne pas agiter, de la tendresse et du mordant, un tout qu’il faut aborder lentement et laisser imprégner.» Michel Salsmann
Clémentine Mélois rend hommage avec bienveillance…à Martial, à la littérature, à ses références culturelles, au nôtre aussi, mais peut-être surtout à l’ironie et au lâcher-prise.
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