"Neuf est le chiffre de la patience et de la méditation, de la gestation humaine, des mutations sacrées et de leur accomplissement. Symbole de la création et de la vie en tant que rythme, de la totalité aussi. C'est pourquoi Nine days est le déroulement d'une genèse qui se fragmente en neuf parties, donnant lieu à neuf rencontres avec le public. Cette pièce représente un événement où la décantation se trouve être l'élément moteur. Elle donne à voir les étapes de notre évolution jusqu'à ce sentiment d'incomplétude qui finalement nous anime. De l'intuition d'un espace sacré à la torsion de le sexuétude et la construction de notre civilité, Nine days se présente comme un geste de mémoire qui inclut la conscience d'être au monde, l'entrée du langage et l'épreuve de notre socialité. Cette pièce mêlant corps et voix est émaillée par l'ensemble des interventions des musiciens Louis-Michel Marion et Gilles Sornette et de la scénographe plasticienne Laure Devenelle."
Cet événement a eu lieu du 11 au 19 octobre à l'espace Faux Mouvement de Metz. Il réunissait une compagnie d'acteurs/performeurs dans un spectacle évolutif.
L'intervention, de Laure Devenelle, s'est basée principalement au sol, à l'aide de rubans adhésifs blancs. De jour en jour, elle traçait, délimitait des espaces de plus en plus étroits jusqu'à parcelliser entièrement le lieu d'art contemporain. Quatre des intervenants extérieurs prenaient le rôle d'électrons libres de façon à entourer le travail de la plasticienne Laure Devenelle. Le but étant de montrer que plus l'espace se rétrécissait, plus les acteurs en mouvement se sentaient cloisonnés dans le lieu et surtout dans leurs propres corps.
Durant le 8eme jour, la scénographe plasticienne est même intervenu directement sur un corps. Par cet acte, elle a souhaité questionner la notion de liberté. C'est pourquoi elle a dirigé le corps pour arriver à l'immobilisé totalement au sol, comme pris dans son réseau graphique.
Le dernier jour, quant à lui, marque la fin d'un cycle. L'artiste, Laure Devenelle, enlève les "ruines du passé". Pour ce faire, elle déconstruit son installation et notamment les artères principales du réseau.
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