En ce joli jeudi, Kunst Mag a eu envie de vous présenter le travail d'Emmanuel Picq.
1) Pour la petite histoire, nous avons fait la rencontre de Monsieur Picq, en 2009, lorsque nous étions basé à Lyon. C'est grâce à notre ami, Directeur Artistique, Brice Barta (tous deux colocataires, à l'époque) que la pupille de Kunst Mag a croisé les travaux d'Emmanuel.
Depuis, nous suivons attentivement ses projets sur son blog : Epicq
2) Pour le "petit" parcours, Emmanuel Picq a commencé ses études à l'ESAG Penninghen - Paris puis à Emile Cohl – Lyon où il obtient son diplôme de dessinateur/concepteur.
3) Pour le petit coup de cœur, on aime beaucoup ses Monstruocity. Un travail sobre mais percutant réalisé au feutre, en 2009. Nous publions également d'autres projets en couleurs qui nous ont séduit pour ce qu'ils content et l'esprit poétique et imaginaire qu'ils véhiculent.
On n'en dit pas plus, Emmanuel nous fait l'honneur de se présenter lui-même :
"Après le BAC, je me suis lancé dans la communication visuelle à l'ESAG Penninghen. L'année probatoire étant très orientée sur une formation académique de dessin, je me suis rendu compte que j'aimais avant tout faire des images, donc dès que j'ai pu j'ai quitté la région parisienne (sans regrets !), je suis allé m'installer à Lyon pour étudier à l'école Emile Cohl. 4 ans plus tard, j'ai mon diplôme et je me lance dans l'illustration jeunesse. Depuis j'ai participé à quelques livres illustrés dans une veine fantastique, et d'autres de type documentaire. En ce moment, je me lance dans la bande dessinée : j'ai écrit et dessiné deux histoires courtes historiques pour Lyon Capitale, et je devrais m'atteler prochainement à un projet plus conséquent."
Le livre des mondes perdus - 2010 - Editions Fleurus
Le livre des mondes perdus - 2010 - Editions Fleurus
Sindbad le marin - 2009 - Crayon et Photoshop
"Concernant Monstruocity : C'est un projet de diplôme. L'idée m'est venue en arpentant le quartier d'affaires de La Défense : c'est un endroit étrange, qui donne l'impression que les infrastructures n'ont pas été construites à l'échelle humaine. Je me suis donc amusé à faire habiter quelques-uns de ces lieux par des créatures chimériques en noir et blanc. J'ai essayé de trouver une correspondance entre le lieu, le personnage et le motif utilisés. Le sous-texte (une allitération) vient compléter l'histoire."