Lundi, nous vous parlions de la scénographe plasticienne Laure Devenelle qui avait réalisé une performance pour -9D- Ninedays, à l'Espace Faux Mouvement de Metz.
Amie respectée de Kunst Mag, nous ne pouvions en rester là. Pour que vos pupilles soient totalement comblées, il nous semble bon de vous montrer d'autres projets réalisés par cette artiste.
Mais mais mais, n’allons point trop vite en besogne… Intéressons nous d'abord au profil de cette jolie damoiselle.
Originaire de la région parisienne, Laure a commencé son parcours en Licence Arts Plastiques (Panthéon Sorbonne Paris 1) pour suivre ensuite une mise à niveau en Arts Appliqués (MANAA La Ruche Paris). Une fois ces quatre premières années d’études en poche, elle continue son apprentissage en BTS Design de Mode Textile et Environnement, option textile (Duperré Paris).
Ce n’est qu’en 2010 que Laure Devenelle rencontre le chemin de Kunst Mag. Alors inscrite à l’Université de Metz, Laure était à la fois étudiante en Master Art et Culture, et médiatrice « jeune public » au Centre Pompidou (Metz).
Cette jolie brindille créative nous a séduit par son enthousiasme, sa vision poétique du monde, son goût pour les rencontres et surtout, pour la qualité de ses créations.
Désormais intégrée à un cursus Master professionnel Arts de l’exposition et de la scénographie, elle vagabonde au gré de ses envies et s’investit dans des projets qui l’inspirent.
Son instinct et son goût pour l’échange guide ses pas et transportent ses projets dans un univers sensible.
En ce jour rafraîchit de novembre, on se réchauffe à l’idée de connaître cette prometteuse amie et l’on dresse nos mirettes à garder un œil sur elle!
Allez allez, arrêtons de discutailler, place aux images :
"Drops", installation, dentelle amidonnée, 2009
"Erre", installation, rubalise, 2011
"Faux semblant", crochet, laine, papier, projet de scénographie pour vitrine, 2008/2011
"Steel Machine", Installation murale, 300 cocottes en papier, bombe argentée, 2011
"Gigoteuses, Seconde Vie", tissus, 2009
Avant
Après
"loulou addict"
Images : Tous droits réservés Laure Devenelle
"Neuf est le chiffre de la patience et de la méditation, de la gestation humaine, des mutations sacrées et de leur accomplissement. Symbole de la création et de la vie en tant que rythme, de la totalité aussi. C'est pourquoi Nine days est le déroulement d'une genèse qui se fragmente en neuf parties, donnant lieu à neuf rencontres avec le public. Cette pièce représente un événement où la décantation se trouve être l'élément moteur. Elle donne à voir les étapes de notre évolution jusqu'à ce sentiment d'incomplétude qui finalement nous anime. De l'intuition d'un espace sacré à la torsion de le sexuétude et la construction de notre civilité, Nine days se présente comme un geste de mémoire qui inclut la conscience d'être au monde, l'entrée du langage et l'épreuve de notre socialité. Cette pièce mêlant corps et voix est émaillée par l'ensemble des interventions des musiciens Louis-Michel Marion et Gilles Sornette et de la scénographe plasticienne Laure Devenelle."
Cet événement a eu lieu du 11 au 19 octobre à l'espace Faux Mouvement de Metz. Il réunissait une compagnie d'acteurs/performeurs dans un spectacle évolutif.
L'intervention, de Laure Devenelle, s'est basée principalement au sol, à l'aide de rubans adhésifs blancs. De jour en jour, elle traçait, délimitait des espaces de plus en plus étroits jusqu'à parcelliser entièrement le lieu d'art contemporain. Quatre des intervenants extérieurs prenaient le rôle d'électrons libres de façon à entourer le travail de la plasticienne Laure Devenelle. Le but étant de montrer que plus l'espace se rétrécissait, plus les acteurs en mouvement se sentaient cloisonnés dans le lieu et surtout dans leurs propres corps.
Durant le 8eme jour, la scénographe plasticienne est même intervenu directement sur un corps. Par cet acte, elle a souhaité questionner la notion de liberté. C'est pourquoi elle a dirigé le corps pour arriver à l'immobilisé totalement au sol, comme pris dans son réseau graphique.
Le dernier jour, quant à lui, marque la fin d'un cycle. L'artiste, Laure Devenelle, enlève les "ruines du passé". Pour ce faire, elle déconstruit son installation et notamment les artères principales du réseau.
Images fournies par la plasticienne scénographe Laure Devenelle. Premier texte extrait de l'affiche de l'événement. Suite du texte travaillé en collaboration avec Laure Devenelle.
Bon on est d'accord, ce petit objet n'est pas designé d'hier! M'enfin on l'aime bien et les images traînent depuis un moment sur l'ordinateur, alors bon...
Bref arrêtons de nous justifier et parlons de la chose en question. C'est donc un crayon au Parmesan à tailler et les pelures (oui pelures... c'est appétant non?) ont le goût soit de pesto, de chili ou de truffes. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, le concept ne vient pas d'un studio design ou d'un collectif de jeunes inventeurs ... non le concept est le fruit (ou plutôt, ici, le fromage) d'une agence de publicité allemande. Et pour présenter ce nouvel objet culinaire rien de mieux qu'un pack de crayons livré avec son taille-crayon qui permet, ainsi, de parsemer des copeaux de fromage sur vos plats. Enfin, au dos de ce pack, vous pourrez découvrir un schéma gradué du dit crayon alimentaire, qui indique les quantités recommandées et les calories correspondantes.
D'autres créations de la food coopérative The Deli Garage :
Vous noterez, en passant, cette splendide idée "DIY Repas de Noël" : bomber toute la nourriture qui compose le festin en or et argent ! Merci qui ?
On vous conseille de découvrir le blog Macadam Valley, sélectionné pour la shortlist des Golden Blog Awards. Il est dans la catégorie Bande Dessinée. C'est un blog qui tient la route avec un auteur qui a du talent, de l'idée et beaucoup d'humour. Vous l'aurez compris : on.est.fan !!!
On n’était pas convaincu par ce principe de compétition entre blog, mais finalement les Golden Blogs Awards on le mérite de faire découvrir des projets 2.0 bien sympas!
Pour découvrir l'intégralité du site d'où sont extraites les images ci dessous, c'est par ici
Découvert sur le site golem13.fr, cette série de photographies de l'artiste Khánh Hmoong.
On apprécie la confrontation photographique passé/présent qui pose la question de l'évolution du patrimoine (matériel et culturel) et de ce qui le construit.
Par ce travail, l'artiste vient interroger l'idée de transmission car, il nous semble que l'association : patrimoine / photographie, peut se rapprocher des notions d'histoire, de vécu et de souvenirs.
Qu'est-ce qui reste et surtout, par quel médium transmet-on dans le temps ?
Bon bon bon, c'est un trop gros morceau pour ce petit mercredi (journée des enfants donc allons z'y mollo). Et puis la transmission, la médiologie, le patrimoine et tout et tout...bah ça nous passionne mais vous voyez quoi...on galère trop à en parler! Donc bon, on va juste diffuser ce joli travail et laisser chacun en penser ce qu'il veut !